Branche de Beaurepaire de Louvagny-D

Sous-Branche de Pierrefitte et Vendeuvre48

V — Maurice de BEAUREPAIRE, Sgr de Pierrefitte, d’Ailly, de Perrières, partagea, le 23 août 1567 (M) avec ses frères, les biens dont leur père leur avait fait démission les 25 août 1565 et 10 août 1567 : de ce fait, il lui échut la terre et Seigneurie de Pierrefitte, mouvant noblement et franchement de la châtellenie de Falaise pour un quart de fief de chevalier, assis sur la paroisse de Vendeuvre. Il demeurait à Perrières en 1599 (H - M).

Il épousa par traité de mariage du 24 mai 1571 (M) Stevenotte d’OUESSY49, fille d’Agnan d’OUESSY, Sgr de Sacy et d’Ollendon, et de Françoise de MONTAGU. Ce traité fut reconnu le 9 août 1601 par Guillaume d’OUESSY, Sgr de Sacy et d’Ollendon, lieutenant général civil et criminel à la vicomté de Falaise, beau-frère de Maurice de BEAUREPAIRE.

En 1631 et 1634, la recherche de Marle (voir VI) et en 1604 (voir VII) parle d’un partage. M. de Salverte dit que la succession fut partagée le 16 avril 1624 entre les trois fils devant le tabellion de la Vicomte d’Argentan, partage confirmé aux archives de Falaise en 1625 et 1626.

Il mourut vers 1604, laissant 3 filles d’une part et d’autre part 3 fils ci-après :

 

VI — Julien de BEAUREPAIRE, Sgr de Pierrefitte. Il partagea le 16 avril 1604 (M) avec ses deux frères la succession de leur père en présence de leur oncle Julien de BEAUREPAIRE, Sgr de Pierrefitte, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, gouverneur de Saumur, de Guillaume d’OUESSY, lieutenant-général civil et criminel du bailli de Caen dans la vicomté de Falaise, de Philippe d’OUESSY, Sgr de la Saunerie et de Jean LE MOUTON, Sgr de Morière ; il rendit aveu au roi le 9 décembre 1604 (M) pour son fief de Pierrefitte.

Par traité de mariage du 12 août 1622 (M), il épousa Anne LE HÉRISSY, fille de feu Jean LE HÉRISSY, Sgr de Pont et de Madeleine VAUQUELIN, fille de Jean VAUQUELIN, Sgr de la Fresnay et des Yveteaux.

Il partagea, le 19 juillet 1631 (M), une partie de la succession de son oncle Julien de BEAUREPAIRE, avec ses deux frères.

Le 16 mai 1639 (M), il obtint sentence posthume, en sa qualité de seigneur de Pont et Pierrefitte, contre Jean LE PAULMIER, Sgr de Vendeuvre pour qu’il soit fait défense à ce dernier, à ses frères, enfants et à ses domestiques de chasser et pêcher sur la terre de Pont.

Il mourut vers 1631 et avait eu deux enfants, mineurs encore en 1635 :

 

VII — Antoine de BEAUREPAIREArmoiries d'Hozier51, Sgr de Pierrefitte et de Pont, né vers 1626, fut mis en tutelle le 16 octobre 1635 (M).

Il épousa par traité de mariage du 26 mai 1646 (M) Françoise ROMAIRE52, fille de feu Ferdinand ROMAIRE, écuyer, et d’Agnès de CHASLON.

Par arrêt du Conseil du Roi le 23 juin 1667, il fut maintenu dans les privilèges de noblesse sur la recherche de M. de MARLE.

Il acquit d’Auguste LE PAULMIER, par échange en 1674, le fief noble de Vendeuvre contre le fief de Villers en Jort, qu’il avait acquis de M. de BEAUREPAIRE, Sgr de Louvagny.

Dans un mémoire, il est dit qu’Antoine de BEAUREPAIRE Sgr de Pierrefitte à vécu 75 ans pendant lesquels il a trouvé le secret de grossir sa fortune aux dépens de ses voisins. Il y avait anciennement à Jort un moulin considérable qu’il a usurpé avec des prairies. Il le fit abattre, prit les matériaux et s’est emparé de tout le domaine fieffé et non fieffé. (Arch. Orne A 57)

A Pont, Calvados, Mgr d’Aquin, évêque de Sées à confirmé le 10 mai 1703 :

Antoine de BEAUREPAIRE fut inhumé à Pont le 26 octobre 1704 et sa femme le 3 juin 1657 ; ils laissèrent les enfants ci-après :

 

VIII — Pierre de BEAUREPAIREArmoiries d'Hozier53, Sgr de Pont, de Vendeuvre et Jort, épousa Elisabeth LE BAS54 qui fut marraine en 1689 de Narcisse de BEAUREPAIRE). Pierre de BEAUREPAIRE vendit la terre de Pont à Pierre Filleul55. (Arch. Orne A 57)

Il tenta d’enlever Jeanne Aimée de RABODANGES, née en 1654, alors âgée de 16 ans, mais cette tentative échoua grâce à la vigilance d’une mère.

Il fut décrété de prise de corps le 30 juillet 1670 par la haute cour de justice de la Carneille.

Jeanne Aimée fut alors mise à l’abbaye de Maubuisson en attendant d’être en état d’être pourvue en mariage. Sa pension se monte à 300 livres par an pour elle et une demoiselle suivante. Elle épousa le 25 janvier 1673 François Bénédict ROUXEL de MÉDAVY, comte de Grancey qui avait lui-même enlevé auparavant demoiselle le CONTE de NONANT, d’où siège du château de Médavy et rassemblement de 2000 combattants dont les Rabodanges pour défendre le comte de Grancey leur ami et futur parent. (extrait de " Les Rabodanges " de B. de Brébisson)

 

VIII bis — Marc Antoine de BEAUREPAIRE, Sgr de Vendeuvre, né en septembre 1653, décédé en novembre 1728 épousa Françoise Gabrielle Jeanne de CAUVIGNY sa cousine, décédée en 1762, fille de Léon François de CAUVIGNY - CLINCHAMPS et de Catherine le BAS (sans doute Catherine LE BAS et Elisabeth LE BAS du VIII étaient-elles sœurs). Son père avait eu 3 autres enfants :

M. Jean Collière m’a cédé les portraits de Jeanne de CAUVIGNY et de Marc Antoine de BEAUREPAIRE (2 000 NF). Il les tenait d’un CAUVIGNY, cousin de sa femme, née MONS, car la mère de celle-ci était une CAUVIGNY ST SEVER (B.B.L.).

Par actes de 1697 et 1698, Marc obtint de son frère aîné Pierre et de Daniel GAULTIER, Sgr de la Rozière, son arrière cousin, tout le domaine de Vendeuvre.

Il eut une fille :

 

Rameau de DAMBLAINVILLE ET SAINT-GERMAIN57

VI — Siméon de BEAUREPAIRE, Sgr de Cauvigny et d’Ailly dans la paroisse de Perrières, né vers 1565, partagea la succession de son père avec sesdeux frères le 19 juillet 1631 (M) et le 16 avril 1634 (M).

Il fut homme d’armes dans la Compagnie du comte de Soissons et, le 8 juin 1635 (M), il se déclara trop âgé pour servir en personne dans les armées du Roi, comme il l’avait fait par le passé depuis l’âge de 17 ans, ajoutant qu’il entend n’envoyer personne pour servir en son lieu : il reçut, en effet, le 7 octobre 1635, un certificat du Maréchal de Matignon, lieutenant pour le Roi en Normandie, attestant qu’il était âgé de 70 ans et avait servi le Roi en qualité d’homme d’armes depuis 22 ans.

Il avait épousé, par traité de mariage du 25 juillet 1619 (H – M) Jeanne de LESNERAC58, veuve de Thomas de SÉRAN (ou Syprien), Sgr de St-Loup, fille de Charles de LESNERAC et d’Adrienne du MERLE de BLANC-BUISSON, en présence de Julien de BEAUREPAIRE, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, gouverneur de Saumur, de Pierre de BEAUREPAIRE, son frère, de Charles SAINT-MARTIN, Sgr de la Villette et de Jean LE MOUTON, Sgr de Morières. Jeanne de LESNERAC avait deux enfants mineurs de son premier mariage, un garçon et une fille.

Il rend aveu le 22 décembre 1622 pour ses fiefs de Fouqueville et de Bailleul dans la paroisse de Perrières à René de CARBONEL, marquis de Canisy et de Courcy, chevalier des ordres du Roi, lieutenant général du Roi en Basse-Normandie, gouverneur des ville et château d’Avranches.

Il fut maintenu dans les privilèges de sa noblesse par ordonnance du 1er mars 1641 (H) de Robert de BLANCHOUIN, Trésorier des finances à Alençon, commissaire député par le Roi sur le fait des tailles d’Alençon.

Il était mort l’année 1665 (sans doute en 1658) laissant les enfants ci-après :

 

VII — Julien de BEAUREPAIRE, Sgr de Perrières, baptisé en la paroisse N. D. de Perrières le 8 juin 1620 (M), parrain, Julien d’OUESSY, lieutenant général civil et criminel du bailli de Caen à Falaise, marraine Jeanne VARIN, fille de Paul VARIN, Sgr de Perrières.

Dans certains actes dont il ne reste que des copies, il est intitulé Sgr de Beaurepaire, soit qu’il ait acquis cette seigneurie, soit que ce soit une mauvaise lecture de " Perrières ".

Il servit en 1640, 1641, 1642 et 1643 en qualité de capitaine dans le régiment du comte d’Harcourt.

Il fut maintenu dans les privilèges de sa noblesse par un arrêt du Conseil du Roi du 23 juin 1667 sur la recherche de M. de MARLE.

Le 28 septembre 1671, il obtint une ordonnance de M. de MARLE qui le renvoya au Conseil pour qu’il fut pourvu par le Roi sur une pension de 2 000 livres justifiée. Marc Antoine, son frère, et Simon d’OUESSY, son neveu, Sgr de Nilly et Taillebois avaient déposé en effet qu’il avait 8 fils et 6 filles, qu’aucun d’eux n’était religieux ou religieuse, qu’il était gentilhomme d’extraction, vivant noblement et faisant avec sa famille profession de la religion catholique. Le Roi dans sa déclaration de novembre 1666, accordait une pension de 1 000 livres aux gentilshommes qui auraient 10 enfants (et 2 000 livres, 12 enfants) qui ne seraient ni prêtres ni religieux. Il avait déjà touché cette pension pour les années 1669 et 1670.

Par traité de mariage du 30 avril 1648 (H) reconnu le 30 mai, il avait épousé Marie ROMAIRE, fille de feu Ferdinand ROMAIRE et d’Agnès CHASLON, en présence de Jacques ROMAIRE, écuyer, son frère, et de Pierre de MONTAGU, marquis d’O, conseiller au présidial de Rouen. C’était la sœur de la femme de son cousin germain Antoine.

Ils eurent les enfants ci-après :

 

VIII — René de BEAUREPAIRE, Sgr de Perrières, né vers 1649, mousquetaire du Roi en 1671, écuyer ordinaire du Roi, épousa par traité de mariage du 14 septembre 168163 (H) reconnu en présence de son cousin germain Antoine de BEAUREPAIRE le 9 juin 1684, Marie Catherine de ROMAIRE64, fille de Jacques de ROMAIRE, Sgr de Vilers de Guitot et Sotteville et de Catherine de LEMPERIÈRE.

Il fut condamné avec son frère Joseph en 1703 pour excès et violence sur la personne du prieur de Perrières, mais il fut maintenu en qualité de Sgr et patron de Perrières.

Dans un arrêt du Conseil du 20 mai 1704, relatif à un différend avec les religieux de Marmoutier, il est intitulé seigneur de BEAUREPAIRE.

Il fut inhumé le 10 décembre 1729 à St-Gervais-de-Falaise. Il laissa les enfants ci-après :

 

IX — Narcisse Eugène de BEAUREPAIRE, né le 1er mars 168065 (H) reçut le supplément des cérémonies du baptême le 23 septembre 1689, parrain son grand-père Julien de BEAUREPAIRE, patron honoraire de Perrières et d’Amblainville, marraine Elisabeth LE BAS, femme de Pierre de BEAUREPAIRE, cousin issu de germain du père.

Il fut reçu page du Roi dans sa petite Ecurie en octobre 1694 et avait obtenu, le 25 avril 1694 (H) en survivance de son père, la charge d’écuyer ordinaire du Roi, pour laquelle il prêta serment entre les mains de Monseigneur le Prince, le 9 novembre 1694 (H).

 

IX bis — Antoine Marc Philogène de BEAUREPAIRE, Sgr de Perrières et d’Amblainville, né vers 1692, épousa à Ailly le 29 mai 1731 Madeleine Geneviève AUBERT, fille de Toussaint AUBERT66, Sgr d’Ailly et Sacy, et de Madeleine de SAINT-LAURENT qui avaient eu un autre fils qui épousera Claude Louise de BEAUREPAIRE en 1733.

Il mourut le 22 janvier 1744 laissant six enfants ci-après dont la garde noble fut confiée à leur mère le 24 juillet 1744 (H).

 

X — Narcisse Marc Antoine de BEAUREPAIRE marquis de Beaurepaire par brevet du roi Louis XV, Sgr de Damblainville, Perrières, Villers-en-Ouche, naquit à Damblainville le 1er avril 1734.

En 1748, il servait au Régiment de Normandie.

Il épousa le 29 août 1764 à Coulibœuf Charlotte d’OILLIAMSON70, fille d’Hardouin d’OILLIAMSON, marquis de Courcy, lieutenant-général des armées du Roi, Grand Croix de St-Louis, et de Françoise d’OILLIAMSON, marquise de St-Germain, sa cousine. Charlotte d’OILLIAMSON mourut vers 1768, laissant deux enfants :

En secondes noces, le 26 novembre 1771 à St-Sauveur-de-Bayeux, il épousa Michelle de FAUDOAS, fille du marquis de FAUDOAS, baron de Canisy, lieutenant du Roi en Basse-Normandie, gouverneur d’Avranches et de Marie Thérèse de BORAN de CASTILLY.

Il vendit la terre de Villers-en-Ouche, les fiefs de N.-D.-des-Prés, Sotteville et Guitot à Paul François de BRASDEFER, moyennant 160 000 F., pour le prix en être employé à l’achat d’une terre considérable, dit le contrat. En fait, il bâtit un château au Mesnil-Soleil, acheta des terres de faible rapport sur les Monts d’Airaines (ou d’Éraines), en sorte qu’à sa mort, le 2 août 1785 à Damblainville, sa situation de fortune était embarrassée.

Michelle de FAUDOAS fut guillotinée sur l’ordre du tribunal révolutionnaire, le 13 juillet 1793 à Paris.

Il n’y eut pas d’enfant du second mariage.

 

XI — Louis Gabriel Théodose de BEAUREPAIRE, Sgr de Damblainville, Mesnil-Soleil et Perrières, naquit à Damblainville le 16 octobre 1765.

A sept ans, son père l’envoya en pension à Versailles, sous le contrôle de son oncle le marquis d’OILLIAMSON, grand veneur pour la Normandie, son tuteur.

Le 17 février 1779, il entra comme cadet gentilhomme à l’École Royale militaire ; le 4 août 1782 il fut nommé sous-lieutenant au corps des Carabiniers de Monsieur et lieutenant le 1er mai 1788 au 1er Régiment. Il démissionna le 24 juillet 1791 à Strasbourg.

Pour couvrir les dettes laissées par son père, il vendit la terre de Mesnil-Soleil et de Damblainville le 29 décembre 1791 pour 285 000 F à M. de CHAPDELAINE, laissant sur place des tableaux de famille.

Il émigra, en 1792, avec le marquis d’OILLIAMSON.

Volontaire aux hussards de Bercheny à la solde de l’Autriche, il fait campagne en Flandre en 1793.

Lieutenant au régiment des hussards de Homspeck le 3 mai 1794 à la solde anglaise, il fait les campagnes de 1794 et 1795 en Hanovre et aux Pays-Bas.

Il quitte cette unité le 25 mars 1796 et entre dans les " cadres du comte d’OILLIAMSON " dans les îles anglo-normandes comme lieutenant-colonel, quartier-maître trésorier. Breveté capitaine par le Roi le 12 août 1799 avec rang du 16 octobre 1793, il quitte l’armée et rentre en France en 1801.

Par contrat du 15 avril 1795 il épousa à Zell duché de Lunebourg, Charlotte de BÉTHUNE-HESDIGNEUL71 fille du prince de BÉTHUNE-HESDIGNEUL lieutenant-général des armées du Roi, chevalier de St-Louis et des ordres de Pologne, et d’Eulalie VAILLANT, dame de Bousebecque.

Théodose de BEAUREPAIRE rentré en France se fixa à St-Germain-en-Laye où son beau-père s’était installé.

Capitaine de la Garde Nationale en 1815, chef de cohorte à St-Germain le 16 mars 1815 il fut fait chevalier de St-Louis le 30 avril 1816, promu colonel de la 2e Légion de la Garde Nationale le 12 novembre 1817.

Sa femme fut nommée dame de la Croix Etoilée après avoir fait les preuves requises le 15 avril 1818 : elle mourut le 17 septembre 1827 à St-Germain.

Il mourut à St-Germain le 4 mai 1844 : il avait eu 4 enfants dont un garçon et une fille morts en bas âge et :

 

XII — Alfred François Joseph de BEAUREPAIRE, né à St-Germain le 18 avril 1806. Il entra le 14 novembre 1822 à l’école de St-Cyr. Il en sortit, nommé par ordonnance du 20 octobre 1824, garde du corps de 3e classe dans la Cie Grammont en garnison à St-Germain, avec rang de sous-lieutenant. Une ordonnance du 14 juin 1829 le nomma garde du corps de 2e classe avec rang de lieutenant.

Il accompagna à Cherbourg, le roi Charles X avant son départ pour l’exil et fut licencié à St-Lô le 25 août 1830 : il obtint la décoration du Lys.

Le 26 octobre 1829 à Compiègne, il épousa sa cousine germaine Hubertine LE CLÉMENT de TAINTEGNIES72, fille d’Auguste LE CLÉMENT de TAINTEGNIES et de Joséphine de BÉTHUNE HESDIGNEUL, sa propre tante.

Sa femme mourut à St-Germain le 21 juin 1874 et lui le 6 avril 1885 : ils y habitaient dans leur hôtel - 1, rue des Écuyers - et eurent quatre enfants ci-après :

 

XIII — Henri Hyacinthe Hubert de BEAUREPAIRE, né à St-Germain le 31 janvier 1833.

Du 27 juin 1849 à 1851, il navigua dans la Marine marchande. Il entra dans la Marine militaire comme aspirant auxiliaire et fut embarqué à bord :

Nommé enseigne aspirant de 1e classe le 8 avril 1854, il fut embarqué comme officier en second sur l’Oyapock du 2 juillet 1854 au 1er novembre 1855 et à bord de l’aviso la Vedette du 1er novembre 1855 au 7 avril 1856, date à laquelle il quitta la marine.

Il épousa le 9 novembre 1858 Jenny Marie Thérèse de SPRIMONT73, née le 12 juin 1839, fille de Gustave Souhaire de SPRIMONT et de Victoire DEMET et mourut en Bologne, pendant son voyage de noces le 23 janvier 1859. Il fut inhumé à St-Germain le 26 mai 1861 ou 1865.

Sa veuve se remaria le 15 septembre 1862 au vicomte de CAMBOURG.

 

XIII bis — Eugène Marie de BEAUREPAIRE, né à St-Germain, le 15 mars 1846. Chevalier du St-Sépulcre, le 12 avril 1869 au cours d’un voyage en Terre Sainte. Engagé dans la Garde Mobile en 1870 et nommé lieutenant dans le bataillon de St-Lô.

Il épousa dans la chapelle du Nonce apostolique à Paris, Mgr Chigi, le 28 juin 1873, Hélène CORNUAU d’OFFÉMONT74, fille du baron d’OFFÉMONT et de Pauline DENNIÉE, tous deux décédés.

Il mourut à St-Germain-en-Laye le 27 août 1917 et sa femme le 29 juillet 1919, laissant deux enfants :

 

XIV — Henri de BEAUREPAIRE, né à St-Germain, le 26 janvier 1879, épousa, le 28 mai 1906 Marguerite de BAR, dont un fils unique, André, né le 8 janvier 1908 et mort à St-Germain le 19 mai 1916.

Il se remaria en 1922 avec Mademoiselle GRASSET, veuve en premières noces de Ferris S. THOMPSON (petit-fils de John T. THOMPSON, fondateur de la Chase National Bank de New York, qui mourut en 1913 à Paris, laissant une fortune de plus de 7 millions de dollars). Ce mariage fut suivi d’un procès intenté par le Marquis de PONTAVES pour rupture de promesse de mariage, procès perdu par celui-ci. Il mourut sans postérité de ce mariage vers 1931 et fut inhumé à St-Germain-en-Laye.

 

XIV bis — Eugénie Joséphine Marguerite de BEAUREPAIRE, née le 12 avril 1874, épousa le 20 octobre 1895 le baron Édouard de L’ESPÉE75, décédé le 1er mai 1910, dont :

Après la mort de son mari le 1er mai 1910, Marguerite de BEAUREPAIRE épousa en deuxièmes noces, le 21 novembre 1911, François de COSSÉ, 11e le duc de BRISSAC, né le 12 février 1868, dont elle n’eut pas d’enfant.

La duchesse de BRISSAC âgée de 62 ans mourut le 8 mai 1936 et fut inhumée à St-Germain-en-Laye.

 


Branche de Beaurepaire de Louvagny-E