Branche de Beaurepaire de Louvagny-C

Sous-Branche de Jort35

VIII — Louis de BEAUREPAIRE, né le 6 octobre 1642, baptisé le 24 octobre 1642 à Louvagny, filleul de Louis de COULIBŒUF éc. Sgr de la Martinière et de Mademoiselle de CLERMONT.

Noble Homme Louis de BEAUREPAIRE écuyer fut inhumé le 25 octobre 1717 dans le " cœur de l’église d’Evrecy, ayant reçu les sacrements. Présents Jacques et Pierre Bedouelle ". (copie à Ailly, et cité inv.imprim. Calvados E supp 819 ou 809, à vérifier).

Il épousa par traité du 29 janvier 1666 reconnu le 12 octobre 1669, devant François Lecourt tabellion royal de Jort et Pierre du Chesne son adjoint, demoiselle Renée PIÉDOUE36, de la paroisse de Jort, fille de Jean-Michel PIÉDOUE éc. Sgr. de la Moissonnière (en 1658 il est dit Conseiller du Roi, Substitut du Procureur Général en la Cour des Aydes de Normandie) et de feu Marie du MOUTIER sa première femme … Elle donne à son mari 3 000 livres de don mobil, 1 000 comptants et 2 000 à prendre sur la succession de sa mère.

Le mariage fut célébré en l’église de Louvagny le 20 avril 1666 après dispense de deux bans et de temps prohibé.

Renée de PIÉDOUE avait été baptisée aux Moutiers paroisse N.D. le 1er février 1635, fille d’Honnest Homme J.P. Piédoue Sgr des Illetz... filleule du Sgr Haguin gendre de M. de la Poissonnière, marraine N.D. Renée de Ruty, femme de Noble Homme Jean Patry Sgr de Villeray (collationné le 20 juin 1671 à la requête de Louis de Beaurepaire éc. dudit lieu) ayant épousé la. Renée PIÉDOUE fille de feu Mr Jean-Michel PIÉDOUE Sgr. de la Moissonnière.

" Madame de Beaurepaire " fut enterrée à Jort le 25 mai 1693 à environ 53 ans (sic).

Louis de BEAUREPAIRE et Renée de PIÉDOUE eurent au moins :

 

IX — Pierre Antoine de BEAUREPAIRE écuyer demeurant à Jort, garde marine conservé en 1696, baptisé le 5 mars 1676 à Jort né le dernier février.

Il mourut fin 1738 ou début 1739.

Il épousa à St Julien de Caen le 28 octobre 1706 demoiselle Marie de BAILLEHACHE, fille de Jean-Jacques de BAILLEHACHE éc. Sgr de Champgoubert et de dame Claude de Marguerie (de la branche de Saint Cosme) avec la permission du curé d’Evrecy37, par Jacques de Beaurepaire prêtre - curé du Mesnil Jourdain, en présence entre autres de Daniel François de B.

Par traité de mariage s.s.p. du 3 mai 1706, les parents s’engagent à payer 500 livres de pension annuelle pendant les deux premières années, puis 300 livres par an ; ils donneront deux années de pension aux jeunes mariés et au Sgr de Beaurepaire et à son valet, avec un cheval, le tout chez eux. Le Sgr de Beaurepaire promet de garder au futur sa succession qu’il lui abandonne dès maintenant contre 300 livres de pension annuelle.

Marie de BAILLEHACHE, étant privée de la vue et ne pouvant signer, fait une marque au bas d’une quittance destinée à la veuve de son fils (418 1., à Jort le 30 septembre 1747).

Elle mourut le 11 novembre 1753 et fut inhumée le 12 en l’église d’Ailly à 84 ans.

Pierre Antoine de BEAUREPAIRE et Marie-Anne de BAILLEHACHE eurent au moins :

 

X — Pierre François de BEAUREPAIRE, Sgr d’Entremont, baptisé à 3 jours à Evrecy le 28 mars 1711, mourut le 2 janvier 1745 ou 1744. Il avait épousé Hélène Françoise Jacqueline de COURSEULLES, fille de Guillaume de COURSEULLES, Sgr de la Bréviaire et de Françoise le VAILLANT, de Gatteville, diocèse de Coutances.

Le mariage fut célébré à Jort le 6 mai 1736 par Jacques de BEAUREPAIRE, curé de Grémonville, en présence de François Louis de BEAUREPAIRE, curé du Mesnil Jourdain et de Gratien de COURSEULLES, Sgr du Moncel.

Après le décès de son mari, Hélène Françoise Jacqueline de COURSEULLES se remaria p.c. du 17 avril 1746 avec Jean-Jacques de CAIRON, chevalier Sgr de Crocy, garde du corps du Roi.

Du premier mariage naquit :

 

Sous-branche du QUESNAY40

XIV — Henri Louis de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY41, né le 2 janvier 1830 à Louvagny. Après son baccalauréat le 9 décembre 1847, il servit deux ans dans la Marine marchande.

Il s’engagea le 14 août 1850 dans le 85e Régiment d’Infanterie de Ligne. Il fit la campagne de Crimée, au cours de laquelle s’étant embarqué comme sergent-major, le 7 septembre 1854, il fut nommé sous-lieutenant le 29 juin 1855, lieutenant le 17 mars 1856 et rentra en France le 5 mai 1856 après avoir été blessé les 19 juillet 1855 et 8 septembre 1855.

Le 6 avril 1859, il donna sa démission pour se marier et épousa, le 3 mai 1859, Mathilde HENNEQUIN d’ECQUEVILLY42, fille du comte Alfred HENNEQUIN d’ECQUEVILLY, chevalier de St-Louis, officier de la Légion d’Honneur et de St-Ferdinand d’Espagne et de N. PORÉE de VALHEBERT. Son oncle était le marquis d’ECQUEVILLY, pair de France, chevalier des ordres du Roi, ancien officier général à l’armée Condé. Son arrière grand-père d’ECQUEVILLY avait épousé Honorée de JOYEUSE GRANDPRÉ, dernière héritière de cette maison.

Il reprit du service comme capitaine au bataillon des zouaves pontificaux le 4 mars 1861 et y resta jusqu’en 1865.

Il fut nommé le 7 janvier 1869 chef de bataillon, commandant le 1er bataillon de la Garde Mobile du Calvados, puis le 27 août 1870, lieutenant-colonel commandant le régiment provisoire des Mobiles du Calvados qui fit partie de l’armée de l’Ouest. Il se tua le 18 octobre 1870 en tombant du haut de la Chapelle des Princes d’Orléans à Dreux où il était monté pour observer dans la campagne environnante le mouvement des troupes ennemies.

Un monument à la mémoire des Mobiles du Calvados morts pour la France en 1870 avait été érigé à Caen. Ce monument de pierre comportait quatre bas-reliefs de bronze. L’un d’eux représentait Henri de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY à cheval, donnant des ordres pour la défense de Dreux. Les plaques de bronze ont disparu au cours des bombardements de 1944. La stèle et le socle en granit ont été transportés vers 1946 dans les fossés du château : ils ont été délibérément détruits et convertis en bordure de trottoir en 1960, lors de l’aménagement des fossés Sud du château.

La ville de Bayeux possédait une maquette en plâtre grandeur nature du monument disparu, dont elle avait cherché à se débarrasser : il était donc à craindre que cette maquette soit détruite un jour purement et simplement. Faute de beaucoup de soins sans doute, elle est tombée en morceaux lorsque des entrepreneurs ont voulu, après 1945, la déplacer pour remettre en état la salle où elle était exposée.

Une petite plaque au nom d’Henri de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY a été posée dans un emplacement assez obscur de la chapelle des Princes d’Orléans à Dreux.

Il fut inhumé au Quesnay-Guesnon, ainsi que sa femme après sa mort le 21 novembre 1914.

Il avait été décoré le 31 août 1856 de la médaille de la Reine Victoria et fait chevalier de Pie IX le 27 juin 1865. Il eut les six enfants qui suivent :

 

XV — Gustave de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY, né à Caen le 6 mars 1867. Engagé volontaire pour la durée des hostilités le 24 septembre 1914 ; il ne fut démobilisé que le 27 mars 1918. Décoré de la croix de guerre le 11 février 1916.

Il avait épousé, le 30 décembre 1895 Marguerite THOMAS des COLOMBIERS de BOISMARMIN46, née à Bourges le 12 septembre 1869, fille de Christian THOMAS des COLOMBIERS de BOISMARMIN et de Marie de MAROLLES. Il mourut le 4 janvier 1942 à Bourges et sa femme le 26 avril 1941, inhumés cimetière des Capucins puis transférés dans le caveau familial de l’église de Grivesnes (80).

Un avis du maire de Quesnay-Guesnon parait concerner, par la date d’un avis paru peu avant 1900 Gustave et Marguerite de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY. En effet, monsieur Eugène PLEY, maire du village et fermier du château affiche :

" Les habitants du Quesnay sont priés de se rendre à l’église, demain jeudi, vers deux heures et demi, pour saluer l’arrivée de Monsieur le Vicomte et de Madame la Vicomtesse de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY. " Eugène PLEY.

Peut-être aura-t-on sonné l’unique cloche dont la marraine était la Vicomtesse Mathilde de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY, née ECQUEVILLY, mère du précédent.

Il laissèrent les enfants :

 

XVI — Henri de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY, né le 21 août 1897 à Chitray. Engagé volontaire pour la durée des hostilités le 9 décembre 1915 et démobilisé à Mayence le 9 décembre 1919.

Il avait épousé le 17 février 1925 à Angoulême, Geneviève JEVARDAT de FOMBELLE (de BOISSET GLASSAC par adoption), née le 29 juillet 1895 à Jonzac, fille de Louis Albert JEVARDAT de FOMBELLE et de Marcelle Marie de JAMES. Il mourut le 13 mars 1942, laissant un fils qui suit. Elle mourut à Bellac le 28 juillet 1987 et fut inhumée à Mortemart (87).

 

XVII — Christian de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY, né le 18 novembre 1925 à Cherves-de-Cognac, décédé le 9 janvier 2000. Il épousa le 19 avril 1958 à Cravans (17) Jacqueline Marie Odile Edith VALLIER, née le 4 juillet 1928 à Bois Colombe sans postérité.

 

XVI bis — Jean de BEAUREPAIRE de LOUVAGNY, né à Bourges le 12 avril 1901. Baptisé le 17 août 1901 dans la Chapelle de Boismarmin, Chitray.

Il épousa, le 12 mai 1937, à Paris XVIe, Éliette de BREMOND d’ARS, née le 14 avril 1916 à Paris XVIe, fille du marquis de BREMOND d’ARS et d’Alice HALPHEN, décédée le 13 mai 2003 à Champrond. Il mourut le 12 mars 1962 à Paris XVIe, laissant :

 

XVI ter — Bernard de BEAUREPAIRE DE LOUVAGNY, né le 30 décembre 1905 à Chitray et baptisé dans la Chapelle de Boismarmin par son oncle l’abbé de Boismarmin, depuis protonotaire apostolique et vicaire général de Bourges. Il mourut à Paris VIIe le 18 mars 1999.

Il épousa, le 13 juin 1933, en l’église St-François-Xavier à Paris, Elisabeth de MAISTRE47, née le 22 juillet 1909, fille du comte J. R. de MAISTRE et de Marie WLADZIA de KRONENBERG (le comte J. R. de MAISTRE est un des arrière petits-fils de Joseph de MAISTRE), décédée à Neuilly le 3 mai 1968 (pour le cousinage MAISTRE, voir généalogie dactylographiée de septembre 1983, par Maurice ANGLEYS, époux d’Agnès de MAISTRE), dont :


Branche de Beaurepaire de Louvagny-D