IV — Siméon GAULTIER2,
éc., Sgr de la Vallée, partagea
avec ses frères les biens de leur père le 11 février 1534. Il épousa par
traité de mariage reconnu par sentence du baillage d’Alençon le 2 septembre
1543 (M) Marguerite HATESSE3. Il vivait encore en 1566 (M). Il eut deux
fils :
- Jacques, qui suit.
- Guillaume, qui suivra,
origine de la sous-branche de Perrières et la Lochère.
V — Jacques GAULTIER, Sgr de la Vallée et du Fresne, homme
d’armes de la Cie du Maréchal de Matignon, le 10 avril 1580 (M) partagea avec
son frère Guillaume, le 20 février 1582 (M), la succession de leur père. Il
demeurait à Morières - Sergenterie de St-Sylvain en 1599.
Il épousa par traité de mariage reconnu par contrat le 12
octobre 1595 (M) Marie PITARD4, fille de Daniel PITARD, semble-t-il. Il vivait
encore en 1617 (M) et mourut vers 1622.
Il eut trois fils et des filles.
- François, qui suit.
- Simon, qui suivra après son frère aîné.
- Jacques GAULTIER, Sgr des Gaiges.
- des filles, destinée inconnue.
VI — François GAULTIER, Sgr du Fresne, servit comme soldat
de la Cie de M. de MAILLOT, suivant un congé donné par celui-ci le 30
septembre 1622 (M).
Il fut nommé tuteur de ses frères et sœurs le 1er
avril 1626 (M).
Il servait en qualité d’enseigne d’une Cie du Régiment
de Cambourg, selon un certificat du 7 janvier 1628 (M) du duc de Brissac. Par
commission du 6 février 1632 (M), il fut capitaine d’une Cie de 100 hommes de
guerre à pied de nouvelle levée.
Il transigea, le 10 mars 1637 (M), avec ses deux frères au
sujet de certains différends qu’il y avait entre eux et, la même année, par
traité de mariage du 2 juin (M), il épousa Marie Françoise MALLET5, fille de
Nicolas MALLET, écuyer, et de N. de SAINT-DENIS. Il fut maintenu, le 7 mars
1641 (M) dans les privilèges de noblesse par Robert de BLANCHOUIN, Trésorier
des finances à Alençon et commissaire député par le roi dans la
généralité d’Alençon dans la paroisse de St-Brix ou Brice où il habitait.
Il servit pendant toute une campagne en qualité de cavalier dans le régiment
de Grancey suivant un certificat de M. du HALLIER, lieutenant-général des
armées du Roi, le 17 juillet 1642 (M).
Il vivait encore en 1667 (M) puisqu’il fut maintenu dans sa
noblesse avec son frère Simon, le 23 juin par l’arrêt du Conseil du Roi sur
la recherche de M. de MARLE.
VI bis — Simon GAULTIER, Sgr de la Motte-Colinière, passa
bail pour la ferme de ce nom le 12 juillet 1634 (M). Il était dans l’armée
de Normandie avec un cheval et ses pistolets le 10 octobre 1636 et, la même
année, reçut congé le 23 novembre, suivant certificats de M. de MATIGNON,
lieutenant-général du roi en Normandie (M).
Il épousa Charlotte de BRASDEFER, fille de Jacques de
BRASDEFER, écuyer, par traité de mariage reconnu le 11 novembre 1647 (M).
Le 6 novembre 1640 (M), il reçut un congé de M. du BOURG,
cornette de la Cie de chevau-légers du Régiment de Grancey, après avoir servi
toute la campagne selon un certificat de Henry de l’HOSPITAL, Sgr du Hallier,
lieutenant-général de l’armée du Roi.
Le 17 août 1643 (M), il servait sous les ordres de Louis de
Bourbon, duc d’Enghien, le 20 septembre 1644 dans la Cie de Longueville, sous
les ordres de son lieutenant M. de CHAMBOY, après avoir été la même année,
le 5 septembre, sous ceux de Charles de Bourbon, duc d’Elbeuf.
Il vivait encore en 1667, puisqu’il fut maintenu dans les
privilèges de la noblesse par l’arrêt du Conseil du Roi du 23 juin ; il
habitait alors Mesnil-Selleur.
On trouve :
André GAULTIER, Sgr de Fouqueville, capitaine de 100 hommes
d’armes des ordonnances du Roi, épousa le 23 juillet 1589 Louise de SARCILLY,
fille de Jean de SARCILLY, Sgr des Jarrots, et de Catherine de LORRAINE :
ils vivaient sur la paroisse de Perrières. Il était mort lors du mariage de
ses filles ci-dessous, ne laissant pas de fils semble-t-il.
- Hélène GAULTIER, mariée le 8 septembre 1609 (A) à Charles de
SAINT-MARTIN, Sgr de la Villette, fils de feu Michel de SAINT-MARTIN et de
Jacqueline BIARD.
- Prégente GAULTIER, mariée le 1er février 1610 (A) à Gilles
de SAINT-MARTIN, Sgr des Anges, frère du précédent ; il mourut le 6
août 1624 et fut inhumé dans l’église d’Habloville le 26 septembre
1624. Prégente GAULTIER se remaria avec Maurice BILLARD, Sgr d’Hallaines
et était de nouveau veuve en 1660. 4 enfants sortirent du premier lit.
- Charles de SAINT-MARTIN.
- Jacques de SAINT-MARTIN, prêtre, curé d’Habloville.
- Madeleine de SAINT-MARTIN.
- Gilles de SAINT-MARTIN, Sgr de la Grullerie, épousa le 15 juin 1651 (A)
Catherine GAULTIER, sa cousine, fille de Louis GAULTIER, Sgr de St-Victor,
Montreuil la Cambe, et de feue Catherine ANGO. le
manoir de la Grulière ou Guilière (et non la Grullerie) devenu ferme, a
été bâti au XVIIIe sans doute par Gilles de Saint Martin,
époux de Catherine Gaultier.
" Christophe de Gaultier écuyer Sgr du Frêne
1722 " se lit sur le seuil même de l’église dans le cimetière de
Saint Brice sous Rânes.
Le manoir du Frêne appartenant au maire M. Louisfert, existe
encore dans la paroisse : on y voit une cheminée du XVI, rien de plus
(Bulletin de la Société Historique de l’Orne Tome XXII, page 407-1903).
Il y a quelque chose d’anormal dans la présence d’une
pierre tombale datée de 1722 à la base d’un clocher construit avant 1700,
comme en fait foi la date sculptée sur la pierre de clé de voûte du portail.
V — Guillaume GAULTIER, Sgr de Perrières et la Rosière,
demeurant à Jort, épousa en premières noces Marguerite de PIERRE et en
deuxièmes noces Élisabeth LE ROY, suivant traité de mariage du 3 octobre 1596
(M).
Il était sans doute mort le 11 juin 1635 (M), car sa seconde
femme donne procuration à leur fils Daniel pour vaquer pour elle à ses
affaires.
Il eut du premier lit :
Il eut du second lit :
- Daniel, qui suivra,
origine du rameau de la Rozière.
- Jacques GAULTIER, Sgr de la Rozière, lieutenant dans l’armée de
Normandie, en cette qualité il fit " le voyage en 1639 aussi bien
que les autres années précédentes " suivant un certificat du
marquis de CANISY du 3 mai (M). Il assista au siège d’Arras en 1640
toujours au régiment de CANISY, suivant certificat des maréchaux de
CHAULNES et de CHATILLON du 23 août (M). Il était encore au même
régiment en 1641 pendant la campagne de Flandre, selon un certificat du 30
juillet 1641 du maréchal de la MEILLERAYE.
Il demeurait paroisse de la Rozière lorsqu’il fut
maintenu dans les privilèges de la noblesse par l’arrêt du Conseil du
Roi du 23 juin 1667 déjà cité.
II mourut sans descendance.
VI — Pierre GAULTIER, Sgr de la Lochère, épousa par
traité de mariage, le 16 avril 1635 (M) Charlotte LE PEVEREL, fille de feu
Henry LE PEVEREL.
Par ordonnances des 6 et 30 mars 1641 (M) de M. de BLANCHOUIN,
il fut maintenu dans les privilèges de sa noblesse en même temps que son
frère Daniel, avec lequel il partagea des biens de la succession de leur père
le 11 décembre de la même année (M).
Il eut un fils, qui suit.
VII — Jacques GAULTIER, Sgr de la Lochère, fut baptisé en
l’église Notre-Dame-du-Boismarel le 23 juillet 16307 (M). Il épousa
Antoinette LE FAY, selon un extrait en papier le 11 avril 1654 (M) et fut
maintenu dans les privilèges de la noblesse en 1667 par l’arrêt du Conseil
du Roi du 23 juin déjà cité.
Il fit enregistrer ses armoiries en 1696 par d’Hozier.
VI — Daniel GAULTIER, Sgr de Fontenelle, né vers 1599,
épousa par traité de mariage du 16 juin 1634 (M) Marie TARON9, fille de Charles
TARON, Sgr de Longueville et de Renée BRUOLÉE.
Il partagea avec son frère Jacques, le 6 septembre 1641 (M)
la succession de leur mère Isabeau LE ROY et servait en qualité de lieutenant
dans le régiment de Grancey, selon un certificat de M. du HALLIER du 28 juillet
1643 (M). Il fut maintenu dans les privilèges de la noblesse par arrêt du
Conseil du Roi du 23 juin 1667 sur la recherche de M. de MARLE. Il mourut à
Jort en 1680, laissant trois fils ; sa femme vivait encore en 1688.
- Antoine GAULTIER mis sous tutelle le 1er juin 1645 (M) (sans
doute la date est erronée, puisque son père ne mourut qu’en 1680 et
vivait en 1667). Antoine était mort en 1688.
- Charles GAULTIER, Sgr du Nouveret, dont les armes furent enregistrées en
1696 par d’Hozier : il épousa Marie de LEZEAUX.
- Daniel, qui suit.
VII — Daniel GAULTIER, Sgr de la Rozière à la mort de son
oncle Jacques, né à Jort vers 1640, se fixa par cet héritage à N.-D. de
Fresnay, paroisse de ce fief. Il épousa :
- Anne BILLARD.
- Marie Claude de MALHERBE, fille de Joachim de MALHERBE, Sgr du Bosc et de
N. de TOURNOIS le 21 novembre 1690 ou 11 janvier 1692 - contrat LE MERCIER
à St-Pierre-sur-Dives.
Il partagea avec son frère Charles la succession de leur
père, de leur oncle Jacques et la démission des biens de leur mère le 23
novembre 1688. Il fit enregistrer ses armoiries par d’Hozier en 1696.
Il mourut à N.-D. de Fresnay, le 13 avril 1726 et sa 2e
femme le 2 février 1726, laissant 10 enfants de son 2e mariage.
- Charlotte Madeleine, née en 1692, mariée en 1727 à Nicolas de FRESNAY,
Sgr de Montainville.
- Antoine, né en 1693.
- Marie Anne Thérèse, née en 1695.
- Marie Anne, née en 1697.
- François Daniel Laurent, qui suit.
- Anne Angélique, née en 1702.
- Richard Daniel, né en 1705, Sgr de PRÉMENIL épousa N. le BORÉE de la
MOTTE.
- Pierre François.
- Marie Françoise, née en 1708, mariée en 1738 à Messire Charles
GERMAINE.
- Charlotte Angélique, née en 1713.
VIII — François Daniel Laurent GAULTIER, Sgr de la
Rosière, né le 1er août 1700 à N.-D. de Fresnay, épousa Marie
Anne de MALHERBE le 15 juin 1725 qui mourut en 1733, laissant quatre
enfants :
- Daniel François, né en 1726.
- Il semble qu’il y ait identité entre lui, né le 7
mars 1726 à Notre-Dame du Fresnay et de ce Daniel François GAULTIER de la
ROZIÈRE, lieutenant aux Grenadiers Royaux le 6 mars 1759 qui fit la
campagne de Hanovre de 1759 à 1762 et s’est retiré en 1775.Cet ancien
capitaine d’infanterie arrêté le 22 janvier 1775 (A) à son domicile,
paroisse de N.-D. de Verneusses (Eure) au hameau de Patiché pour avoir
manqué de parole donnée par écrit au Maréchal Duc de Broglie au sujet d’une
affaire concernant Guillaume de MOREL, Sgr de Manneville, âgé alors de 61
ans et sa femme Agnès des LONDES, âgée de 21 ans. Comme c’est à elle
qu’il confiera ses biens et meubles, on peut supposer, en raison de l’écart
des âges entre mari et femme que celle-ci était courtisée de trop près
par ce GAULTIER de la ROZIÈRE qualifié alors de " jeune
homme " et que le mari était intervenu auprès du duc de Broglie
pour faire cesser ce manège.
- L’arrestation fut mouvementée. Par précaution, l’exempt
de maréchaussée résidant à Broglie était accompagné de 4 cavaliers et
cerna la maison à 6 heures du matin, à la nuit donc, à cette époque de l’année.
A peine eut-il frappé à la porte que, brandissant un fusil à deux coups
et jurant à forte voix, GAULTIER de la ROZIÈRE feignit de les prendre pour
des voleurs ; il jeta un sac d’argent par la fenêtre pour
" apparemment me tenter ou quelque cavalier ". Il se
présenta aux différentes issues de la maison, menaça de tirer sur l’un
des hommes qui gardait la porte par derrière et qui, " pressé
par le sieur de la ROZIÈRE lui répartit dans la chaleur. Cessez vos
violences, vous vous perdez. Nous venons en conséquence d’un ordre du
Roi. " A quoi l’autre répondit : " Sois le
diable si tu veux, tu n’entreras pas chez moi ". Mais enfin il
céda à la force et se rendit pour être conduit à la prison d’Orbec, en
attendant qu’il fut statué sur son cas.
- Avant d’être emmené, il refusa de signer l’inventaire
de ses biens, interdit cette signature à Mme de MANNEVILLE qui acceptait
cependant d’en avoir la garde et défendit de les sortir de sa maison pour
les mettre chez un voisin pourtant consentant, de peur " que l’on
ne fit voir sa misère ".
- L’irascibilité de son caractère se manifesta dès son
arrivée le 21 février à la St-Yon-les-Rouen où il fut condamné à
rester 10 ans, prison pourtant assez douce puisqu’à côté de
pensionnaires forcés, elle renfermait des pensionnaires libres. Il y fit
plusieurs tentatives pour susciter une révolte dans la nombreuse jeunesse
de cette pension, tant et si bien que le directeur le Frère Josephat finit
par l’enfermer dans sa chambre. Peine perdue, proférant des jurons
effroyables, chantant des chansons infâmes, il criait par la fenêtre de
toutes ses forces : Vengez-moi. Il continua ainsi " pendant 2
heures jusqu’à ce qu’il lui prit une extinction de voix ".
- Nous le retrouverons 7 ans plus tard, écrivant au
Maréchal de Richelieu pour demander qu’on lui fasse grâce de 3
dernières années de sa peine à l’occasion de la naissance du Dauphin,
et disant… " j’ai souffert en silence toutes les peines
inséparables d’une détention aussi dure "…
- Au moment de son arrestation, l’inventaire de ses biens
fut dressé comme suit :
- 1 sac d’argent,
- une demi-douzaine de cuillères et fourchettes d’argent,
- 1 cuillère potagère,
- 1 cuillère à ragoût d’argent armoriée de ses armes,
- 1 fusil à 2 coups,
- 1 pistolet à 1 coup,
- 2 lits sans bois,
- 3 douzaines de serviettes,
- 10 draps,
- 1 vache,
- 2 tonneaux de cidre dont 1 de petit cidre, tous les deux qu’il manque
environ un demi pied qu’ils ne soient pleins,
- 2 cordes de bois,
- 40 livres de gros fil,
- 2 douzaines d’assiettes de faïence,
- 3 poêles à frire,
- 2 petites casseroles de cuivre,
- 2 petites chaufferettes de cuivre,
- 1 lèchefrite de fer,
- 2 cuillères à pot,
- 2 écumoires,
- 4 flambeaux, 2 de cuivre, 2 de fer,
- 2 petites chaudières de cuivre,
- 1 marmite de fer,
- 1 paire de landiers,
- 1 pelle à feu et 1 pincette,
- 1 gril,
- 3 fers à repasser.
- Marie Anne, née en 1727, morte en 1745.
- Jean Jérôme, né en 1728, lieutenant au Régiment Royal Angoumois,
tué aux Iles en 1761 pendant la guerre de Sept Ans.
- Charles François Daniel, né en 1730, mort en 1750.
Il servit en qualité de lieutenant au Royal Aunis et fut
garde du corps du roi Louis XV. Il épousa en secondes noces Marie Charlotte LE LASSEUR10, fille de
Guillaume LE LASSEUR, Sgr de Chanteloup, et de Louise LE CORNEY, le 3 septembre
1735, contrat DOUIL à Aulnay-le-Santhon. Sa seconde femme mourut en 1762 et lui
le 19 août 1771 à N.-D. de Fresnay, laissant les enfants ci-après :
- Guillaume, né en 1737, mort en émigration en Allemagne vers 1805.
- François Laurent, qui suit.
- Charlotte Julie, née en 1740, mariée à Messire François Nicolas de
MONTEILLE, le 17 juillet 1770.
- Thérèse Catherine, née en 1741, morte en 1744.
- Appoline, née en 1743.
- François Daniel, né en 1746, marié le 26 août 1786 avec Marie Anne LE
MAITRE, sans postérité, puis en 1805 avec Marie-Louise de FRESNAY.
IX — François Laurent GAULTIER, Sgr de la Rosière, né le
7 décembre 1737 à N.-D. de Fresnay, épousa à Champeaux (Orne) le 1er
février 1777 Eulalie de TIREMOY, ou TIRMOIS11, fille de J. B. Eugène de TIREMOY,
Sgr des Ventes, capitaine de cavalerie, chevalier de St-Louis, et de Charlotte
BLANCHARD, née au Renouard, le 7 août 1754.
François Laurent GAULTIER fut lieutenant au Régiment Royal
Aunis comme son père. Au moment de la Révolution, les fiefs de la paroisse de
N.-D. de Fresnay étaient partagés entre la famille la ROZIÈRE, MALHERBE et
BERNIÈRES12 : cette dernière famille s’éteignit en 1934 avec Madame de
BERNIÈRES, dont le fils unique avait été tué pendant la guerre 1914-1918.
Les avoirs de la famille GAULTIER de la ROZIÈRE furent dispersés comme biens
nationaux, sauf le manoir de la Rosière où il mourut le 12 décembre 1812 sur
la paroisse de N.-D. de Fresnay, laissant les enfants ci-après :
- Jacques François Jean Baptiste, qui suit.
- Nicolas Jacques Laurent, né à N. D. de Fresnay, le 28 mai 1779, émigra
et épousa le 7 novembre 1809, étant alors qualifié de marchand épicier,
Marie PESCHET, dont :
- Clothilde GAULTIER, mariée à A. POUSSIN le 22 mai 1832 à N. D. de
Fresnay.
- Amélie Antoinette Victoire Adélaïde, née en 1780 épousa le 14 juin
1815 à Notre-Dame du Fresnay Charles PIQUOT, né à Ticheville Orne le 11
mai 1779, dont :
- Clarisse PIQUOT13 mariée à Pierre Noël FUMICHON dont :
- Anne, née à Saint-Pierre sur Dives, mariée à Hyacinthe du MAINE dont :
- N dont :
- N dont :
- Marie-Thérèse du MAINE mariée à M. PRUAL dont :
- Philippe, 8 ans.
- Myriam, 6 ans.
- N. du Maine, militaire de carrière.
- François Ferdinand, né en 1783, épousa le 6 juillet 1817 à N. D. de
Fresnay Jeanne FORTON et mourut à St-Pierre-sur-Dives.
- Louis François Joseph, né en 1786. Il mourut en 1866, laissant des
enfants de son mariage avec Marie HUGUELLE à N. D. de Fresnay le 24
janvier 1845.
- Hippolyte, né le 12 décembre 1813 à N. D. de Fresnay, mort en 1814.
- Jacques Léon, né en 1815, mort à N. D. de Fresnay le 7 novembre 1866,
épousa en 1845 Pulchérie de BERNIÈRES, qui mourut sans postérité,
inhumée à N. D. de Fresnay où sa tombe existe encore en 1955. En
deuxièmes noces, il épousa Céline GRAVERAND, le 21 février 1854 à
Montpinçon, dont au moins :
- Artémise GAULTIER, née à Vaudeloges le 17 septembre 1855, mariée à
Louis DEBIÈRE, morte le 24 mai 1887 à Vaudeloges : elle est l’aïeule
de Mme LAURENT et de M. DEBIÈRE, habitant en 1953 à N. D. de Fresnay.
- Louis Laurent, né en 1817, mort le 12 juillet 1866 à N. D. de Fresnay,
célibataire.
- Jean Louis, qui suivra.
- Cyrille, qui ne se maria pas et mourut au Billot en Montpinçon en 1847.
- Félicité Rosalie, née à Courcy en 1795, mariée le 4 août 1813 à
Louis Jacques PAVRY.
X — Jacques François Jean Baptiste GAULTIER de la ROZIÈRE,
né à N.-D. de Fresnay le 18 novembre 1777, fit production de ses preuves de
noblesse en juillet 1780 pour être admis aux Ecoles Royales militaires où il
serait rentré le 31 décembre 1786 pour prendre rang en juillet 1787.
Il mourut, qualifié d’" ancien
employé " le 13 mars 1844 à Paris, commune des Batignolles. Il avait
épousé Caroline TRIPET dont il eut :
- Jacques Hyacinthe, qui suit.
- Caroline Victoire, née vers 1815 à Paris (Passy), institutrice ayant
épousé le 24 février 1840 à Paris (Batignolles) Louis Joseph GUITARD,
employé dans les bureaux du Génie, né vers 1804, qui avait été marié
en premières noces à Stéphanie TAVERNIER. Elle mourut le 10 juin 1849 à
Paris " ville de Batignolles Monceau ".
- Eugène Charles, né le 18 avril 1833 à Paris XIVe, y épousa
le 7 juin 1864 Marie Rosalie BOURGINE, née à Bonneval (E.-et-L.), le 10
octobre 1829, fille de feu Augustin BOURGINE et de Françoise DEXMIER sa
veuve, dont :
- Charles Eugène GAULTIER de la ROZIÈRE, né à Paris XIVe le
18 décembre 1860, reconnu par sa mère à Paris XVIIIe le 7
janvier 1861 et légitimé lors du mariage.
XI — Jacques Hyacinthe GAULTIER de la ROZIÈRE, architecte,
né vers 1812, est, semble-t-il, aussi le fils de Jacques François Jean
Baptiste, en raison de sa date de naissance et du fait qu’il vivait aussi à
Paris.
Il épousa Jeanne Mathilde Ernestine DUTFOY (née vers 1820)
à Paris IIe le 18 mai 1844 et eut les enfants suivants :
- Anatole Eugène Stanislas, né à Paris le 9 mars 1845.
- Pierre Marie Victor, né à Paris IIe le 20 avril 1848 et
baptisé le 26 avril 1848 à N.-D. de Lorette : son acte de naissance
fut rétabli le 27 novembre 1872 à la demande de M. BAILLY, soldat au 67e
de ligne, Caserne de la Pépinière, " non parent ".
- Marguerite Charlotte Marie, née à Paris IIe le 20 octobre
1849.
X bis — Jean Louis GAULTIER de la ROZIÈRE,
né à Champeaux le 8 août 1788 ; compromis dans les complots royalistes,
il fut condamné à mort et, sa peine commuée en détention perpétuelle, il
fut déporté et emprisonné à Belle-Isle-en-Mer, Il s’en évada en 1813,
gagna l’étranger et ne rentra en France qu’à la Restauration. Sous
Charles X, il obtint une pension de ce prince et, en juin 1830, une place
de fonctionnaire au palais des Tuileries, sur la recommandation du duc d’Angoulême
qui avait eu pour nourrice sa tante Jeanne de TIREMOY.
Sous Louis-Philippe, il eut maille à partir avec la police
qui, après plusieurs perquisitions, l’arrêta à Bressuire en mai 1831. En
1832, soupçonné de cacher chez lui la duchesse de Berri, il est condamné à
la prison après une perquisition infructueuse. En 1833, il eut une nouvelle
condamnation à 8 mois de prison, s’étant compromis dans le procès intenté
au comte de Kergorlay, directeur du journal légitimiste " LA
QUOTIDIENNE ". Il finit par sortir de France en 1842, gagna l’Autriche
où la duchesse de Berri lui accorda audience en juillet 1842 à Brunsée et se
fixa avec sa femme à Grata en Styrie où sa 3e fille vint s’établir
avec son mari. Gratz étant tout près de Brunsée, ils y vécurent tous les 4
jusqu’en 1858 et rentrèrent s’installer à Chelles (S.-et-M.) après avoir
eu une audience du comte de Chambord à Frohsdorf en décembre 1858. Depuis de
longues années, ce prince le pensionnait.
Il avait épousé le 15 octobre 1814 Marie Amanda Virginie LE
TELLIER, contrat Dufresne à St-Martin de Fresnay.
Il mourut à Chelles le 31 octobre 1865 ; sa femme
était morte en 1860. Ils n’eurent que trois filles.
- Marie Héloïse, née en 1815, morte enfant.
- Victoire Antoinette, née en 1818, morte enfant.
- Pauline Amande Adèle, née le 27 juin 1822 à St-Pierre-sur-Dives. Elle
fut mariée le 6 juin 1840 à Paul LEGRIP, cousin de sa mère, né le 18
novembre 1817 à Argentan. Elle mourut à Chartres le 25 mai 1904 et son
mari le 21 juillet 1855 à Paris, n’ayant eu que deux enfants :
- une fille, morte enfant.
- Louis Paul LEGRIP, né à Gratz (Styrie) le 14 juin 1847, épousa en
décembre 1879 Célestine CROSNIER, contrat Besnard à Chartres. Il mourut
à Chartres le 14 décembre 1928, dont :
- Paul Armand Hippolyte LEGRIP, né à Chartres le 10 octobre 1880,
épousa le 7 octobre 1911 Marie Louise COUDRAY, contrat Besnard à
Chartres et mourut le 13 octobre 1944, dont :
- Jean Félix LEGRIP, né en 1918.
- Jacques Louis LEGRIP14, né le 19 août 1914 à Chartres, épousa le 1er
octobre 1949 Marguerite Marie CAZAC née le 14 février 1919, petite
fille du baron Charles Édouard PICHON, contrat Jean Lefebvre à Paris,
dont :
- Laurent LEGRIP de la ROZIÈRE, né le 19 août 1950 à
Boulogne-sur-Seine fait part de son mariage avec Myriam de Héricourt,
sous ce vocable, d’où descendent :
- Stéphanie.
- Ombeline, née en 1984.
- Ségolène, née à Neuilly le 8 mars 1987.
- Grégoire, né à Neuilly le 1er juillet 1989.
- Marie Agnès, née le 5 novembre 1951 à Paris XVIe.
- Isabelle, née le 22 juillet 1953 à Paris XVIe.
- Clotilde, née le 16 août 1955 à Paris XVIe.